4.2.4.13. Fiche 208 micro

Micro faciès 208

ROCHE CARBONATEE

DOLOMIE

Idem fiche 201, 206 et 207

Eléments figurés :

Bioclastes probables mais difficile à identifier (voir plus loin vacuoles de dissolution)

Remarquer la présence de quelques quartz

Les phénomènes diagénétiques liés à la dolomitisation sont ici très poussés, ce qui a pour effet d’oblitérer en grande partie les critères d’identification et de classification qui suivent.

Texture :

supposée flottante ( ???).

La texture d’origine est difficile à déterminer, une bonne partie des éléments ayant été « digérée » par la dolomitisation.

Phase de liaison : (photo222 – 223)

Constituées d’une mosaïque de cristaux de forme géométrique très nette, souvent losangique ou semi losangique, présentant des stries de clivage très nettes de forme losangique. On a très probablement affaire à des cristaux de dolomite automorphes (photo224). La partie centrale de ces cristaux est occupée par un « nuage » grisâtre qui devrait correspondre à des impuretés présentent, à l’origine dans une boue micritique probablement calcitique. La périphérie des cristaux est constituée par un liseré limpide qui correspond à une frange de croissance syntaxique de la dolomite qui cimente les vides = pores

Certaines zones apparaissent plus claires (photo223), sans « nuage » grisâtre au centre des cristaux, elles pourraient provenir du remplissage de vacuoles (dissolution de bioclastes ou poches de gaz ???) colmatées par la suite par une précipitation de cristaux de sparite transformées par diagenèse en dolosparite.

Porosité

importante : certains pores sont vides, non colmatés par une précipitation de sparite ou dolosparite. Ces pores peuvent être primaires (d’origine) ou bien de dissolution ou bien provenir de l’arrachage de certains grains lors de la confection de la lame. Les vides (remplis de résine) apparaissent clairs, transparent, en LPNA et noir (isotropie de la résine de remplissage) en LPA.

D’autres pores sont colmatés par une cimentation (peut être sparite à l’origine ?) mais constituée actuellement de dolosparite de transformation. La transformation de calcite en dolomite par épigenèse s’accompagne d’une rétraction du minéral et donc de la création d’espace provoquant une porogenèse (porosité de rétraction intercristalline). Les vides crées par la rétraction sont souvent partiellement ou totalement comblés par une cimentation par accroissement syntaxique des minéraux (frange de croissance limpide).

Les dolomies sont souvent des roches très poreuses et constituent d’excellentes roches réservoir pour les hydrocarbures.

Classification de FOLK : DOLOSPARITE de transformation probable d’une MICRITE

Classification de DUNHAM : PACKSTONE ou WACKESTONE (sans certitude)

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